Au même temps que je propose les ateliers de Biodanse Jovialia, je danse bal trad (ou bal folk ou neo-trad) depuis plusieurs années ; j’ai pu tester les énormes bienfaits de la Biodanse Sorgente (d’où derive Biodanse Jovialia) sur moi même, sur ma façon de danser mais plus en général de me rapprocher aux autres et même aux événements de la vie. J’aimerais donc que les gens du bal folk viennent tester par eux-mêmes si mes ateliers peuvent leur apporter d’autres ouvertures.

D’où vient ma proposition ? Je suis né et j’ai grandi en Salento, dans le Pouilles, en Italie, là c’est encore possible ressentir l’écho des anciennes fêtes dionysiaques qui avaient lieu à l’époque de la Grand Grèce : à la moindre occasion on se retrouvait pour danser, chanter et jouer la Pizzica, cette danse de transe ancestrale basée sur le jeu et l’enjeu de la relation entre les danseurs (ou danseuses). Je signale que la façon de danser la Pizzica dans ce contexte est bien différente de celle proposée dans les ateliers (j’expliquerai pourquoi dans un autre article). C’était par hasard je que suis tombé sur les ateliers de Biodanza Sorgente (en Italie) et de suite je me suis senti dans mon jus : j’ai retrouvé une belle opportunité de travailler les aspects liés à la relation, à la confiance, à la sensation d’unité, que dans les bals folks son aléatoires.

Ce que j’adore dans les bals, en général dans les danses, c’est la convivialité, les interactions, la possibilité de s’exprimer, la sensation de groupe, d’unité, de partage, la relation qui passe par les corps, les regards, les mouvements ; laisser que nos corps se racontent par la danse. Par contre ce qu’il me semble soit le plus important pour la plupart des danseu.r.se.s de bal folk ce sont “les pas”. On sait que l’apprentissage des pas se peut se faire (à minima) juste dans la petite heure consacrée à l’initiation aux bals ou dans une saison d’ateliers ; en tout cas ça prend beaucoup moins de temps par rapport à d’autres danses comme par exemple le tango argentin. Quand on fait l’expérience des bals (notamment les festivals) ce qu’on retient le plus souvent ce n’est pas vraiment la dextérité technique mais la sensation de “connexion” avec mon partenaire ou mon groupe : la sensation d’écoute, d’entente, d’aller ensemble, de fusion éphémère.

C’est sur ces aspects que j’aime travailler dans mes ateliers de Biodanse Jovialia : à côté et au delà des “pas”, comment on peut travailler sur cette sensation de connexion, d’unité, de plaisir ? On peut se sentir plus à l’aise dans le contact avec un partenaire ? On peut profiter des bals pour se permettre de danser libres avec notre plaisir ? On peut s’autoriser à prendre le plaisir d’improviser un pas, une danse ? En fin, on peut traverser le plaisir d’un expérience “Joviale” ?

Venez tester Biodanse Jovialia, on discutera après 🙂

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